Hall d'entrée

Marchand

Rappel du premier message :

Autrefois animée par les érudits de toute contrée, la bibliothèque n'était plus qu'une morne pièce circulaire sans grand intérêt. Un curieux mélange de parchemins moisis et d'encens flotte jusqu'à vos narines vous rappelant ainsi pourquoi vous détestez tant ce genre de lieux. Les tables et les étagères sont à peine visibles, ensevelies sous un amas de vieux livres et de poussière. Un peu partout dans la pièce vous remarquez que de vieux chandeliers recouverts de cire qui semble aussi accueillants que l'étrange barde au comptoir. D'un air intéressé, il vous guette depuis votre entrée en ce lieu ; son aspect vous fait penser à un de ces souillons que l'on trouve dans les coupe-gorges: un visage marqué par les rides, les cicatrices et diverses tâches d'origines inconnues. Ses vêtements ne semble guère plus propres, troués de part en part, ils semblent avoir subit les dégâts du temps et du feu. Seule sa chevelure argentée et le couvre-chef qu'il arbore semblent êtres intacts.
Sur un ton méprisant, cachant sans aucun doute ruse et perfidie, il vous adresse la parole :

- Bienvenue dans mon antre vile canaille. En quoi puis-je t'être utile ?

Demander des renseignements sur cet endroit
Parler pluie et beau temps
Marchander

Adoubé

Le druide lit tout le parchemin et modifia une clause :
Aucun Artéfact légendaire ne reviendrait au barde, car il s'agissait là de leur but ultime.

- J'attends la décision de mes amis, en attendant j'aimerais que vous nous lisiez l'intégralité de ce parchemin à haute voix, si ce n'est trop vous demander, afin que nous en prenions tous connaissance.

Le druide attendit.

TC :
+1

Marchand

-Cela va de soit. Juste un petit détail avant de commencer, je n'ai jamais parlé d'artefact légendaire, soyons clairs sur ce point. Vous avez dû mal comprendre ce que j'entendais par "artefact", je parlais des ressources et non de ces objets attirant guigne et désolation autour d'eux.

Et en un instant, la clause rédigée par le druide se modifia d'elle-même. Le barde bu une gorgée de thé avant de lire à haute voix le pacte.

- Moi, Korndor, m'engage à respecter le contrat ci-dessous protégeant les deux signataires à l'origine de l'échange. Si toutefois je venais à rompre ce pacte, entachant ainsi mon honneur, rien ne me protégera du sort que la Justice réserve aux parjures.

Le barde marqua une pause afin de regarder la possible réaction que pourrait prendre le druide.

- "Article I: En prélude à l'échange, j'accepte que le mage présente ses excuses pour l'attitude outrageuse qu'il a eut dans ce lieu sacré. Une attitude qui offense sa profession ainsi que les divinités protectrices des arts que recèle ce lieux.
Article II: Alägrim le Barde ayant mis son honneur en jeu, il en conviendra que cet échange devra rester secret d'autres aventuriers que Korndor, Xerare et Balberaie.
Article III: Alägrim le Barde s'engage à révéler ses informations qu'une fois ce contrat signé ; toute tentative de lui les soutirer par la force est inacceptable et prohibée.
Article IV: Alägrim le Barde s'engage à délivrer les informations concernant un barde dénommé Ersaishania ainsi que celles concernant le récent convoi attaqué.
Article V: En échange de ces informations, Korndor s'engage à donner la part qui revient de droit à Alägrim le Barde. De fait, les trois aventuriers s'engagent à revenir dans cet établissement pour faire l'inventaire des acquisitions qu'ils ont pu faire lors de leur périple.
Article VI: Alägrim le Barde peut prétendre aux ressources magiques que les aventuriers ramèneront de leur périple uniquement si ces derniers n'ont pas les aptitudes nécessaires pour les maitriser.
Article VII: Alägrim le Barde s'engage à prendre les ressources magiques -respectant les modalités de l'article VI- que si elles lui sont d'une utilité réelle et non pas s'il s'agit d'un simple désir égoïste.
Article VIII: En gage de bonne volonté, Alägrim le Barde s'engage à vous donner un accès aux écrits de sa bibliothèque. Consultation dans la salle uniquement et si le barde juge que la nature de la demande est correctement justifiée.
Article IX: En gage de bonne volonté, les aventuriers s'engagent à donner une bourse d'une valeur de 130 pièces d'or au propriétaire de cet établissement.
Article Final:Une fois la signature apposée, les articles de ce présent pacte ne devront êtres remis en cause à aucun moment."

Le barde pris alors une pause. Il bu une nouvelle gorgée de thé, après une bouffée de sa pipe, il reprit:

- Excusez si j'ai écorché vos noms, l'écriture de cet écrit est une vieille langue qui ne maitrise pas l’étymologie de vos noms. Si vous voulez bien poser votre signature. Je vous rappelle qu'elle vaut pour vous trois et non pas seulement pour le druide. Bien entendu, vous pouvez vous concerter avec la ratification de cet écrit. Je vous demanderai juste de le faire dehors pour respecter la plénitude de cet endroit.

Adoubé

Le druide sortit sur le pas de la porte et attendit les réactions éventuelles de ses compagnons.

Consacré

-X.E.R.R.A..R. Xerrar, merci.

Le jeune chasseur alla rejoindre le druide à l’extérieur.

-Le contrat me semble correcte. La seule chose embêtante est la bourse. S'il le faut je paierais ma part, mais ne pourrions nous pas lui demander une caution à la place ? Je ne vois pas en quoi notre or pourrait l’intéresser. S'il donne une bonne justification, j'accepterais peu-être, mais sans preuve de sa bonne volonté à lui, je n'accepterais pas. Mais pour le reste, je suis d'accord.

TC :
+2

Consacré

Balbereith sortit, elle regarda le druide... Elle avait un plan.

-Il est piégé... Si je signe, nous sommes gagnants à long terme et si je ne signe pas, je ne suis pas engagée par le contrat, car un contrat magique ne peut être conclu que si les deux parties sont consentantes. Vous pouvez l'être vous et Xerrar, mais il suffise que je dise, je ne suis pas satisfaite des clauses à haute voix et je suis ainsi non concernée, donc il n'aura pas d'excuse et je pourrais servir comme moyens pour qu'il ne récupère rien... Vous serez liés au contrat, mais si vous me confiez les objets, je ne serais en aucun cas obligée de les lui donner. Si je signe, je le condamne à être ma proie... Donc au final, il perd. Donc soit c'est moi qui signe et à ma manière par les glyphes. Quant dis-tu, druide ? Je ne ne céderais pas donc, c'est oui ou non. Si tu réponds non, je ne suis pas concernée pas ce contrat.

TC :
+3

Adoubé

- Excellent plan, Balbereith. Je ne suis habituellement pas de ceux qui
planifient ce genre de choses, mais je dois avouer qu'il abuse de notre
position de faiblesse. Xerrar, je te laisse discuter de cela avec lui.
Seulement, il faudrait que Balbereith ne signe pas et récupère tous les
objets lui-même sur nos proies. En effet, les termes statuent clairement
que nous devrons restituer l'inventaire de nos gains. Il faut donc une
tierce partie... Kyliäh fera également l'affaire, elle nous suit comme
une ombre depuis le début. le barde ne l'a même pas repérée. Ainsi, je
garderais mon honneur et le contrat serait respecté... Balbereith, tu
peux signer. Il deviendrait ainsi ta proie et n'aura rien. De même, 130
pièces, soit environs 45 chacun et 40 pour le moins fortuné, sont un
petit pécule comparé à ce que nous gagnerions...
Êtes-vous d'accord ?

TC :
+2

Consacré

-J'accepte... Ma fierté de dragon ne sera pas entaché puisque j'aurai sa tête, au final, j'ai tout mon temps pour le tuer. Je lui prendrais sa vie lorsque j'aurai réussi à recréer ma forme draconique, je sais comment faire... Mais cela va prendre du temps...

TC :
+2

Consacré

-Je suis pour.

En espérant qu'il accepte. Xerrar entra alors s'adresser au barde.

-Messire barde, si vous n'y voyez pas d’inconvénients, je souhaiterais revenir sur un point de votre présente. N'est il pas plutôt d'une bonne volonté commune que de vous "prêter" cet argent, comme une caution ?

TC :
+2

Marchand

Le barde écoutait attentivement le chasseur. Il sentait dans son ton que la question de la bourse posait problème, aussi il devait s'expliquer.

-Hmm. Il me semble que tu ne te poses aucune question lorsqu'il s'agit de jouer aux machines et pourtant ici, il s'agit de ton ami. Curieuse façon de penser mais qu'importe, je veux bien faire un dernier effort. Que dirais-tu d'user cet or à des fins spirituelles ? Je pense que l'édification d'une statue de bois de ton protecteur ne serait pas trop te demander.

Adoubé

Le druide fit irruption dans le pièce.

- Je veux bien participer aux frais si nous édifions une statue de Geïa et Flöra au centre du village, portant la mention :
"A nos protectrices aimées. Xerrar et Corne d'Or"
Laisser une trace ici ne peut être qu'une bonne chose.

Le druide posa son regard sur le barde. Il méprisait ceux qui usait des émotions pour faire chanter les autres.

TC :
+1

Consacré

-Jouer de l'or quand l'on n'en a guère l'utilité est compréhensif ? Depuis que les prix du marchand a cause de l’absence de livraison, nous ne nous permettons plus ce genre de passe-temps, allez demander au croupier, vous verrez. Par contre, au vu du tabac que vous fumez, il ne doit pas être donné, et les prix ne feront qu'augmenter tant que nous n'aurons pas retrouvé la cargaison précédente, le village étant au bord de la pénurie. votre tabac a déjà doublé de prix, si je ne m'abuse alors que nous n'en sommes qu'aux premiers jours de pénurie. Comment ferez vous dans 4, 5 ou 6 jours ? Vous accepterez de payer votre sachet de tabac 150 pièces ? A moins que nous ne réapprovisionnons le marchand et que le prix soit divisé par 5 ?

Le chasseur observait le barde. Il guettait la moindre faille dans ses réponses. Il était prêt à refermer le piège sur sa proie...

TC :
+3

Adoubé

Le druide jeta un regard complice à son ami. Cet argument était très bien lancé, et le barde prétentieux, cupide et voleur était bel et bien piégé. Si par quelque sophisme il parvenait à s'en tirer, ce serait une estocade que le druide n'accepterait pas. Il préférerait errer à tâtons dans la forêt que de se laisser asservir par un si grossier personnage. Si le barde venait à mourir, cet odieuse personne en porterait toute la faute. Un tel manque d'empathie ne pouvait qu'être sanctionné au fil des années.

Marchand

Le barde esquissa un léger sourire avant de répondre au chasseur.

-Du tabac vous dîtes ? Je vous croyais plus intelligent messire traqueur. Mais cela n'est pas grave, nous ne sommes pas ici pour parler herboristerie ou coutumes ethniques.

Le barde ressortit alors sa vieille plume de rukh et gribouilla sur l'antique parchemin dans une langue inconnue. Il s'adressa alors au druide:

-Vous semblez avoir fait votre choix, et je me félicite du compromis fait. A présent, si vous le voulez bien, passons à la conclusion.

L'érudit tira une bouffée de sa pipe. D'un geste agile, il fit disparaitre la plume de rukh et en fit apparaitre une autre. Il fixa alors les yeux du druide.

-L'ornithologie est une science fascinante ne trouvez-vous point ?
Étudier le comportement des oiseaux est une chose essentielle pour nous bardes ; à travers leurs plumages, nous trouvons le moyen de mettre des mots sur nos sentiments. A travers leurs chants, nous trouvons l'inspiration ultime et cette inspiration est un véritable don. Saviez-vous que chaque être vivant chante un chant en permanence ? Un son inaudible pour les oreilles de ceux qui ne possèdent pas nos dons. Un son aussi différent pour chaque être que différent selon l'émotion qui se déverse dans leur âme.

Il prit une longue pause et fit apparaitre une longue plume dans sa main. A peine plus grande que celle d'une petite chouette, elle était bleue et arborait des reflets dorés. Ses yeux brillaient à la vue cette toute petite plume. Un sourire parcouru son visage, un sourire bon et juste. Il refixa le druide et reprit:

-Messire Druide, si vous voulez bien signer pour tout le groupe. Prenez soin de bien réfléchir aux clauses du contrat comme leurs conséquences, ce pacte est irréversible.

Consacré

Balbereith approcha...

- Signez d'abord, barde... Vous ne pourrez plus faire marche arrière, non plus... Ou si vous ne nous faites pas confiance, nous signerons en même temps.

Marchand

-Attendez ma chère. Pour un dragon, votre ouïe est forte peu aguerrie. Seul le druide posera une signature. Je ne suis pas dupe, je vous sens vous et votre traitrise venir à grand pas, disons que cette signature unique est une garantie que ce pacte ne sera pas souillé par vos ruses et vapeurs nocives.

Le barde sortit alors deux petits flacons ainsi qu'une petite aiguille. Il prit cette dernière et se piqua le bout du doigt. Quelques gouttes tombèrent dans le premier flacon, il trempa la petite plume dedans et signa d'un geste habile et poétique.

-A votre tour maintenant. Pour ce qui est de l'encre, vous n'avez qu'à mélanger quelques gouttes de sang de chacun de vous dans ce flacon vide. Messire druide n'aura qu'à se charger de la signature finale.

Le barde tendit alors l'aiguille et le flacon.

Adoubé

Le druide inspira une grande bouffée d'air.

- Il me semble bien que c'est tout réfléchi, nous sommes tous trois d'accord au niveau de ce contrat, qui semble honnête. Les clauses ne semblent rien cacher, bien qu'elles soient extrêmement floues. Ces désavantages nous embêtent énormément, mais, vieux chacal que vous êtes, vous avez décidé de profiter de la situation. Les bardes sont-ils tous de malicieux roublards prêts à trahir jusqu'aux justes ? Quoi qu'il en soit, nous nous sommes tous mis d'accord quant à la signature de ce parchemin, et je vais donc honorer votre proposition.

Le druide fit glisser la feuille devant lui et la relut. Il regarda ensuite le petit espace vierge destiné à accueillir sa signature. Il approcha la plume du papier, et commença à esquisser une très belle courbe, qui finit par déchirer le papier et le lacérer en petits morceaux. Il se redressa, et entassa les morceaux dans sa pipe de bruyère, puis les alluma et tira une grande bouffée de fumée.

- Cependant, votre fourberie et votre désir de nous prendre pour des imbéciles vous a perdu, messire.

Il savourait ce contrat réduit en cendres.

- Vous me sembliez par avance douteux, mais l'usage allégorique d'une plume de féroce prédateur, ainsi que cet ajout dans une langue que nous ne comprenons pas me forcent à refuser. Vous nous sous-estimez tant ? Croire qu'un druide ne connait pas la faune ! Les rocs, je les invoquais, messire... Et il se peut qu'un jour j'en vienne à en faire un fondre sur votre tête. Veuillez abandonner vos artéfacts, messire. Vous pourrirez dans votre repaire et aurez entraîné le village à la famine.

Il se retourna avec panache et s'apprêta à quitter la pièce.

TC :
+3

Consacré

Xerrar se saisit du flacon et de l’aiguille qu'il piqua dans son index gauche. Quelques gouttes de son sang tombèrent dans le flacon, avait qu'il ne l'eu donné a Korndor pour qu'il signe.
Le barde prenait grand soin d'esquiver toute tentative d'approche. Il n'était pas encore possible de le faire plier a l'heure actuelle. Mais ils auraient tout leur temps pour lui remettre les idées en place à leur retour, songea t'il... Il accompagna le vieux druide à l’extérieur. La partie était terminée. La victoire était amorcée et plus aucun des deux partis de pouvait faire marche arrière. L'inéluctable arrivera, le barde sera mis en échec, et la traque sera terminée.

TC :
+2

Adoubé

Ainsi Korndor quitta la bibliothèque accompagné de Xerrar, frustrés de s'être trouvés face à un individu assez odieux pour tenter de leur faire signer une chose où il avait ajouté un message incompréhensible quelques minutes avant, à l'aide d'une plume magique.
Ils attendirent Balbereith à l'extérieur, bouillonnant de colère contre ce voleur cupide et impitoyable de barde qui méritait le pilori.

Consacré

Balbereith sourit... Elle approcha sa main et tapota l'épaule du barde. Elle ne retira pourtant pas sa main... Elle prononça un seul :

- Verto...

La marque apparue sous le tissu, le glyphe de la malédiction était imposé... Très peu puissant, mais il allait gagné de l'importance lorsque la puissance magique de la magicienne allait augmenté...Elle se dirigea vers la porte.

- Priez vos dieux, barde ! Priez pour que je meurs. Car je vous ai marqué, lorsque cette marque sera de taille assez importante, je vous conseille de fuir... pour l'éternité, car alors je reviendrais vous voir... Et je prendrais votre vie. Que vos dieux aient pitié de vous... Je n'en aurais pas...

Elle suivit le druide...

TC :
+2 Gourdin

Adoubé

- Mes amis, allons nous entraîner dans la forêt. La Bête n'a qu'à bien se tenir. Quand à Ersaishania, s'il venait à mourir, je tiendrais ce maudit barde pour responsable et sa tête ornera une lance.

Consacré

-Il faudra bien que nous retournions le voir pour qu'il nous donne enfin réponses à nos questions. De plus, il faudrait trouver des grimoires pour Balbereith. Il doit bien y en avoir dans cette bibliothèque, vu a quel point le bibliothécaire est terrien...

Xerrar alluma sa pipe dans laquelle il avait inséré de l'herbe de bison, comme à son habitude.

Consacré

- Si j'ai bien regardé la carte dans la taverne, il y a un cercle druidique au nord est... Nous pourrions bien y trouver des choses utiles pour le druide et moi... J'ai récupéré un peu d'aisance en magie céleste, je peux donc essayer de créer une marque de mana au cercle, une fois arriver... La magie du lieu pourrait bien rendre cette marque effective... Mais ce n'est qu'une hypothèse et une suggestion. Si je réussie l'opération, vous pourriez reconstituer votre mana, et moi, cela me permettrai de lever un blocage... J'ai trouvé ce qui m’empêchais d'user de cette magie qui pourtant n'use d'aucun mana... Les pouvoirs ont été scellé... Enfin bref c'est mon problème... Quant à ce salaud... Ne vous en faites pas... Je l'ai "marqué", il périra de mes crocs s'il ne meurt pas avant.

Elle ajusta une mèche derrière son oreille.

Adoubé

- Chère amie, les cercles celtes sont ma spécialité. Seules les runes
Celtes y ont une quelconque efficacité, cela vous dérange-t-il si je
prends cette opération en main ? Nous devrions également tenter de
retrouver notre ami par nous-mêmes, car nous nous rejoignons tous pour
affirmer que ce fichu bibliothécaire ne cherche qu'à nous duper...

Le druide attendit la réponse de ses amis.

Consacré

-Bien Korndor, je ne penses pas que partir maintenant soit une bonne idée. Nous devrions passer la journée de demain a faire les recherches pour lesquelles nous avons accepté tant de sacrifices. Nous devrions partir après demain. Qu'en dites vous ?

Consacré

- Cela ne me dérange pas vraiment. J'aimerai m’entraîner un peu avant de partir... Je ne voudrais pas être un fardeau pour vous deux... De toute façon, nous ne ferions que signaler notre présence à la forêt si nous partons, ce soir...

Balbereith voulait s’entraîner un peu dans l'arène, avant de partir.

Adoubé

- Fort bien mes amis. J'y partirais cette nuit, sous ma forme de corbeau, afin de communier avec elle. Seul. Cette nuit sera une nuit de conseil et de sommeil profond, nous devons rassembler toutes nos forces pour demain. Si ce vieux grigou change d'avis, nous l'écouterons. Sinon nous partirons sans lui.

Cela faisait longtemps que Korndor ne s'était pas retrouvé seul avec lui-même. il avait hâte de retrouver sa chère solitude et de s'entraîner dans son habitat naturel, contre des ennemis qu'il connaissait.

Consacré

Xerrar laissa le vieux druide seul avec les esprits. Il partit rejoindre Balbereith en direction de l'arène.

Marchand

-Pauvres fous...

Le barde regardait les aventuriers s'avancer or de son établissement, lorsqu'ils furent assez éloignés, il prit le soin de regarder la marque laissée par la mage. Il épousseta la marque comme si cette dernière n'avait été qu'une simple trace faite au sable. Ce que la mage ne savait point, c'est que le barde était insensible depuis des années à la magie des dragons ; il regarda sa petite flute d'os et se rappela jusqu'à quel point le narcissisme de ces êtres pouvait les aveugler. Il ressenti alors l'aura qui se dégageait autour d'elle, une divinité l'observait. Une divinité qui semblait être en colère. Une colère animée par le jugement du dragon, un jugement fait à la hâte et qui ne ressemblait en rien au credo de son Protecteur.
Le dragon avait non seulement provoqué la fureur du barde mais aussi celle du gardien du Havre, faire preuve de tant de force dans un lieu si saint était totalement inacceptable. Alägrim devait veiller à ce que cela ne se reproduirait plus.
Il s'avançait au centre de la pièce et traça un cercle avec une poudre d'un blanc immaculé: d'anciens os de dragons. Et dans la langue des anciens korrigans, il prononça la formule du bannissement. Une petite explosion se fit ressentir et une odeur acre fit son apparition: l'incantation avait son effet. Plus jamais le mage ne pourrait fouler ce sol sacré de ces pieds. Et si par un quelconque hasard, il y arrivait quand même, cela provoquerait la fureur des dieux. D'une façon ou l'autre, le mage était voué à une mort certaine et il ne s'en rendait pas compte.
Alägrim retourna s'assoir derrière son compte et en ouvrant un livre, il se mit à penser au sort du jeune troubadour à l'agonie, prisonnier d'une forêt millénaire.